ECHO DE SAINT-PIERRE N° 187 novembre 2006
L’alimentation autrefois
L'éco en 1948
1951 : l’éco fut
provisoirement transféré à
l’angle des rues de Kerzudal et Victor Eusen
l'éco en 1962
Le pétrole
lampant et
l'alcool
à brûler étaient
fournis aux magasins en bidon de 50 litres. On devait donc le
débiter pour les clients en bouteilles d'un litre,
bouteilles
consignées qui restaient pour ce même usage.
La moutarde était
livrée en seau, puis détaillée et
vendue à la livre (500 g) ou au verre.
D'ailleurs, on parle toujours de verres à moutarde !
Le sel,
stocké sous le comptoir dans deux grandes caisses en bois,
était vendu à la livre ou au kilogramme en sac de
papier.
Les clients s'empressaient, un fois de retour à la maison,
de le
mettre en bocal.
Après guerre, le cidre était
livré en barrique et les gens venaient avec leurs propres bouteilles
vides pour les remplir au magasin. En une matinée la
barrique
était vide ! Il fallait faire vite. Un jour, le tonneau
était tellement gros qu'il n'a pas pu rentrer dans le
magasin !
Eh bien... on a servi sur le trottoir !
Les gâteaux
secs et
galettes
avaient
des présentoirs transparents en verre et métal,
qui se
posaient sur les boîtes à la place du couvercle
carton. De
cette façon, le client pouvait choisir sans toucher et les
gâteaux restaient au sec.
Il fallait vivre avec son temps, nous partagions les
corvées. Le travail se faisait dans la confiance et
l’amitié.
Henri
Le Turquais et AnneMarie Ropars